mardi 13 janvier 2015

FIN de périple

120 jours sur le continent Américain


Même les meilleures choses ont une fin ! Comment ne pas se sentir heureux et un peu tristes à la fois d'écrire ces mots !
Heureux tout simplement parce que notre périple s'est bien déroulé et qu'aucun accident et incident majeur nous aura poussé à rentrer précipitamment ! Heureux puisqu'à présent, confortablement installés dans notre salon, nous pouvons  nous régaler de ces photos qui nous rappellent tant de choses, tant de beaux souvenirs ! Heureux car il s'agit pour nous, de l'accomplissement d'un rêve, d'une réalisation qui de bout en bout nous aura demandé une énergie incroyable et pourtant, nous serions prêts à recommencer ! Heureux parce que nous revoyons les visages et les regards de ceux que nous aimons, nous pouvons leur parler sans que 'skype' ne fasse des siennes et décide de ne pas prolonger la conversation ! Heureux de partager avec vous qui nous avez suivi, toutes les péripéties que l'on peut vivre en quatre mois de périple !
Et puis tristes, oui, c'est une sensation particulière. Est-ce de la tristesse ? Je ne sais pas, mais, en ce qui me concerne, c'est presque du regret de ne pas en avoir profité encore PLUS ! Etre un électron libre, est agréable, au départ cela peut déstabiliser un peu, mais c'est tout à fait FORMIDABLE.
 Retrouver les choses qui nous sont familières, retomber inévitablement dans les habitudes, ne plus préparer le prochain vol, ne plus rechercher le prochain hébergement, ne plus marchander ou bien tout simplement, ne plus rencontrer de visages et de paysages nouveaux sont tout autant de choses qui font que la réadaptation a des phases plus ou moins faciles !
Mais notre propre VIE est un voyage, elle aussi, et c'est sans doute le plus important !
Alors il est temps de vous dire au revoir ! Au revoir et au prochain épisode ! Un autre continent peut être ? Et surtout il est temps de vous dire Merci !
Merci de nous avoir suivis, d'avoir été présents quand parfois la santé et le moral n'étaient pas toujours au beau fixe. Merci pour vos pensées, vos messages sur le blog, par mail, pour avoir partagé notre aventure. Un merci particulier et du fond du coeur, à Anne, Do, Guy, Mag, Arlette, Marc, Pascale, Philou, G J, Fathia, Domi, Céline,
Nous avons eu raison d'avoir un rêve ENORME pour ne pas le perdre de vue et le réaliser.
Je finirai par ces mots de Brel : "je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns".

Je rajouterai : parce que ça vaut le coup croyez-moi !
Nat


 

8 pays traversés         Canada - Etats Unis - Mexique - Costa rica - Pérou - Bolivie - Chili - Argentine

27000 km parcourus sur le continent en avion, bus, auto, train, chaussures, vélos, moto-taxis, barque, catamaran, bac, téléphérique  


















Nous clôturons avec ces dernières lignes notre blog sur ce magnifique périple. Nous avons eu plaisir à vous faire partager nos découvertes, nos péripéties et nos impressions . Il ne nous a pas été toujours facile de le tenir à jour, compte tenu du rythme un peu soutenu du voyage et des connexions internet parfois laborieuses, mais nous avons fait notre possible pour minimiser le retard.
Peut être que celui-ci aura pu éveiller en vous une quelconque envie de découvrir ces paysages.

Si tel est le cas, surtout n'hésitez pas.
Lolo

dimanche 11 janvier 2015

Madrid (petit extra hors continent)

Madrid

Palacio Real

Notre arrivée sur Madrid n’a pas été identique à notre escale précédente à Santa Cruz de la Sierra en Bolivie, oû les fouilles successives et les chiens anti narcotiques nous stressés un peu ! C’est fou, nous n’avions rien à nous reprocher mais la situation désagréable nous a amené une dose de stress ! Ce pays jusqu’au bout nous aura poussé à être très vigilant ! 
Le voyage retour aura duré 22 heures et c’est avec plaisir que nous mettions à nouveau le pied sur le sol Européen. Nous revenions à trois, puisque El Moutte avait enfin ses papiers d’adoption et ne voyageait plus en clandestin ! 
Madrid ville de contraste, où la modernité côtoie l’historique et qui nous a charmé dès notre premier regard.
Bâtiments magnifiques, entretenus pour que la pollution ne s’y fige pas dessus, grandes avenues, rue piétonnes, musées merveilleux, jardins fantastiques, accueil chaleureux des locaux, tapas et bons vins, oui oui, et boutiques rappelant la France, tout ça aux décors de Noël ! Notre retour sur le continent ne pouvait pas mieux se passer ! Le choix de la capitale Espagnole nous aura encore comblé et donné envie d’y revenir, et la promesse a été faite sur le km zéro de la puerta del Sol, comme le veut la tradition ! Celui qui pose son pied sur le km zéro reviendra à Madrid !
C’est une ville surprenante, les Madrilènes sont sympathiques et le soleil de janvier aura choisi d’accompagné notre retour à la réalité pour que le souvenir soit encore plus beau. 

Cathédrale de la Almudena


Palacio de cristal




Dernier repas, tapas et bon vin, holla !!!

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jeudi 8 janvier 2015

Buenos Aires

Buenos Aires


Plus Parisienne que Buenos Aires ça n'existe pas en Amérique du  Sud. Elle possède en plus, l'avenue la plus large du Monde ! Si si, ne soyez pas chauvins, c'est en toute objectivité et avec un décamètre à la main, (bon ok, on n'a pas mesuré mais on l'a vu !) que nous affirmons que l'avenue Foch et ses 120 mètres est moins large que l'Avenida 9 de Julio avec ses 140 mètres. Certes sa longueur ne rivalise pas avec sa cousine de Mexico et ses 28 km de long, mais la 9 de Julio reste impressionnante. Et puis pour tromper le visiteur et lui faire croire qu'il est à Paris, un superbe obélisque est planté en plein milieu de l'avenue, place de la République.
De beaux bâtiments sont encore bien conservés mais la capitale a besoin d'être rafraîchie On sent bien qu'ici, il y a eu, le temps de la superbe et qu'on est à présent dans celui de la récession (encore une me direz vous!). Les trottoirs tout au long de notre périple en Amérique du Sud, n'auront eu de cesse de nous scotchés par leur état et la capitale ne déroge à la règle.
Nous avons eu la chance d'avoir un soleil et des températures d'été et de profiter en tenues légères de vivre une fin de mois de décembre, en sirotant des bières et en mangeant des glaces !
L'inflation galopante force le touriste à dépenser judicieusement car ici tout est très cher voir plus qu'en France et cela a stoppé quelques projets, tel que passer la frontière pour l'Uruguay ! Se sera pour un prochain périple ! Mais cela ne nous a pas empêché d'aller admirer des danseurs de tango au son du bandonéon dans un lieu de légende et d'aller à Tigre faire une mini-croisière.

Le dernier jour de notre voyage en Amérique a été le 31 décembre et cela reste un joli souvenir. Le lendemain nous repartions pour l'Europe le cœur un peu serré avec un sentiment d'avoir bouclé la boucle...et d’avoir réussi quelque chose qui nous est propre.

Palais du Présidentiel

Pont des Femmes à Puerto Madero
Puerto Madero
Jardin japonais




Les papiers d’adoption enfin en règle, El Moutte peut rentrer avec nous en Europe !


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vendredi 2 janvier 2015

Ushuaia

Ushuaia

Notre arrivée sur Ushuaia concrétisait en partie la fin de notre périple. Cette terre si loin de tout, au bout du monde faisait partie d'un rêve enfin réalisé. Oscar disait : "ayez des rêves assez grands pour ne jamais les perdre de vue" nous rajoutons : " pour les réaliser"...
Aller au bout du monde, voir cette terre qui semble si différente de la notre, cette lumière dont parlent les voyageurs, toutes ces idées nous séduisaient et notre excitation était maximale.
Ushuaia ne ressemble à aucune autre ville, ni belle, ni moche, ses maisons et immeubles de styles éclectiques, ses couleurs vives, sa rue principale aux devantures Alpines fait d'elle un tableau de Dali.
Les back-packers nous disaient : "vous verrez la lumière, elle est incroyable, et lorsqu'elle se reflète sur le canal Beagle, on croit rêver, tellement c'est beau !".
Oui c'est bien la lumière qui séduit ici, car même si la ville est dotée d'un parc au nom évocateur d'aventure : "Tierra del fuego", il ne remporte pas les suffrages, car il n'a rien exceptionnel. Mais la lumière, cette lumière changeante chaque minute, parce qu'ici, ce n'est pas une saison que l'on rencontre dans une journée mais les quatre. Il pleut ou il neige, alors que le soleil brille, il pleut alors que le soleil nous aveugle, il fait un vent à nous envoyer dans le décor et aussitôt le calme revient et la chaleur aussi.
Passer Noël dans ce décor, sur cette "fin del mundo", nous tenait à cœur et notre crabe royal (surgelé mais royal tout de même), accompagné de son vin argentin avaient une saveur bien particulière. Découvrir les présents que le père Noel avait déposé, là au bout du monde, quatre heures après être passé en France rajoutait des étoiles dans nos yeux !
Ushuaia ça n'est pas un lieu, ça n'est pas un nom, c'est presque un concept, puisqu'ici soit on y vient pour comprendre l'atmosphère, soit c'est un navire de croisière qui nous dépose ou bien on est explorateur et on s'y arrête pour faire le pleins de marchandises avant de partir pour des mois en Antarctique. D'ailleurs les explorateurs depuis des siècles ont une place de choix et bien méritée. Ushuaia c'est presque l'Antarctique, le Cap Horn, le bout du monde et même après y être passé ça nous fait encore rêver.
Nous l'avons fait.


Vue d’avion sur El Calafate et le lac Argentino, en partant vers Ushuaïa 

On l’a fait, nous y sommes !!!




                       

PARIS 13261km et notre prochaine destination, alors ?





La guerre des Malouines a laissé des traces...

Ici le Père Noël se fait remplacer par les Pingouins 


Bateau de croisière en escale 

Pour admirer les pingouins du canal Beagle et les photos du Parc national Tierra del fuego
, cliquer dans le menu à droite.





El Chalten

El Chalten



El Chaltén considérée comme la capitale du trekking en Argentine est nichée au pied du mythique Fitz Roy et son voisin le Cerro Torre. 
Pour nous, il s'agissait de réaliser plusieurs treks pour s’approcher des plus belles voies d’Alpinisme en profitant des paysages du Parc de Los Glaciares.
Malheur au randonneur qui vient en ces lieux sans avoir au préalable prié tous les saints de la Terre, fait bruler une demi douzaine de cierges pascal et sans son trèfle à 4 feuilles dans les godasses ! Pourquoi ?
Cette région est réputée pour accrocher tous les cumulus, cumulo stratus et autres... c’est la Patagonie!
Même si la petite ville d’El Chatén aura su nous faire miroiter la possibilité d’une journée dégagée, parce que la configuration des lieux fait que lorsque le soleil brille sur El Chaten, il peut neiger à gros flocons à côté.
Nous aurons réussi tout de même, à faire une rando sympa nous offrant les 4 saisons en moins de 5 heures, neige y compris ! Le glacier nous a offert des icebergs et la rencontre d’un drôle d’oiseau au chant plutôt antipathique. C’est avec regret que nous repartirons pour Ushuaïa sans avoir pu photographier le majestueux Fitz Roy.

El Chalten resté au soleil, alors que dans notre dos c’est tout bouché!

La seule vision du Fitz Roy presque dégagé








jeudi 1 janvier 2015

El Calafate et Perito Moreno


El Calafate et le glacier Perito Moreno


clin d’oeil à Dorothée lors du passage en Argentine         
           

Le Perito Moreno, comme on l’appelle est baptisé du nom de l'explorateur Francisco Moreno (peritos, signifiant « expert »), qui a étudié cette région au xix siècle et joua un rôle majeur dans la défense du territoire argentin, dans les discussions pour la délimitation de la frontière avec le Chili.
Manteau blanc, champ de glace, bleu ’azul’, fracas de blocs accompagné de bruits presque effrayant, ici la nature a mis tous les ingrédients pour que l’homme reste sans voix devant ce spectacle naturel.
Il était impossible pour nous de ne pas rendre visite à ce vieillard blanc, vieux de plusieurs millénaires. Un réve de plus que nous réalisions. Majestueux, vivant, immense, avançant inexorablement dans le lac Argentino dans lequel il déverse ses blocs de glace, voilà ce qu’est le Perito Moreno. Ce spectacle presque surréaliste poussant à la méditation a mis Lolo en émoi, et ses yeux brillaient comme ceux d’un enfant devant les cadeaux de Noël et si le bus ne nous avait pas sonné l’heure du retour, je pense que Lolo y serait encore...Merveilleux tout simplement Merveilleux.

en route vers le glacier






un front de 5km et une hauteur de 50m

Plus de photos et vidéos du glacier dans le menu a droite