mercredi 31 décembre 2014

Puerto Natales

Puerto Natales



Puerto Natales est une ville du Chili dans la région de Magallanes et de l'Antarctique chilien. C'est aussi un port (pêche et liaison ferry) situé sur le canal Señoret et le fjord Última Esperanza.

Cette escale dans cette ville nous permet de préparer le trek dans le parc Torres del Paine. C’est un lieu fouetté par les vents glacials, avec une lumière particulière traversé par la ’ruta del fin del Mundo’, empreintée par des milliers de randonneurs qui rêvent d’aller rendre visite aux Torres. Nous avons trouvé une charmante chambre b and b toute blanche, propre, douillette et bien chauffée qui nous donna l'occasion de nous reposer un peu avant les trois jours de trek. 
Puerto Natales est pour nous la passerelle vers l’aventure.










samedi 27 décembre 2014

Punta Arenas

Punta Arenas


En approchant de Punta Arenas


Punta Arenas est une ville portuaire du Chili dans le détroit de Magellan.
L’objectif de cette destination était d’atteindre le sud du Chili pour ensuite  remonter jusqu’au Parc National  de Torres del Paine qui se trouve à  360 km au Nord de Punta Arenas.
Nous voici donc arrivés dans la zone Antarctique Chilienne, on mesure ici l'importance de la découverte de l'explorateur Magellan. De nombreux bateaux de croisière empruntent la même route que le naviguateur pour découvrir l'Antarctique.
Ici les habitants sont coupés du reste du continent par des montagnes redoutables et des eaux glaciales, que Nat n’a pas résisté à tester (mais du bout des moufles). Le reste du Chili n’est accessible que par les airs ou la mer, ou par la route en traversant la Patagonie argentine. C’est précisément cet isolement qui séduit les visiteurs (en plus de l’hospitalité). Ici, nous avons expérimenté pleinement ce sentiment de bout du monde propre aux pionniers.
Bien que Punta Arenas, offre tout le confort d’une grande ville chilienne, avec entre autre une zone de duty free, appelée ici, ’la zona franca’, le reste de la région est sauvage et désolé.
Avant de repartir en direction de Puerto Natales, nous n’avons pas résister à aller faire quelques emplettes dans cette zone. C’est ici aussi que nous adopterons notre petit dernier, même si toutes les formalités ne sont pas toutes réglées, nous avons bon espoir de le ramener en France. Il se prénomme ’El moutte’.







Brrrrr.......!!!!!!!


Symbole de la zone Antartique Chilienne

El moutte, un autochtone, notre petit dernier !






mardi 23 décembre 2014

Valparaiso

Valparaiso



Sur la route qui nous menait à Valpo, comme disent les locaux, nous avons croisé des milliers de personnes en pèlerinage, pour la fête de ’los vasquez’. Curiosité : ici le pèlerinage débute sur l'autoroute !
À Valparaiso,  une météo plus clémente nous attendait, mais tellement changeante comme à Santiago. Frais voir froid le matin et puis une chaleur parfois proche de 30° l'après midi pour revenir plus fraiche en fin de journée une fois le soleil passé. Un vrai jeu du chat et de la souris entre le soleil et les nuages.
La ville est surprenante. Elle baigne ses pieds dans l’océan et ses hauteurs sont habitées de maisons aux murs et aux toits colorés et cette palette de couleurs a des airs de carte postale. 
Nous avions envie de découvrir ces fameux ascenseurs vieux de plus de cent ans et permettant d’accéder aux ’ceros’, petites montagnes en espagnol, ainsi que de découvrir la fameuse  "Sebastiana" , maison de Pablo Neruda personnage admiré au Chili comme partout dans le monde. Quel homme ! Ecrivain, diplomate en France, prix nobel de littérature etc etc... sa demeure sur les hauteurs de la ville est tranformée en musée permettant de découvrir l’homme dans une intimité, certes toute relative, mais qui nous offre une partie de sa vie. Ses goûts, ses habitudes ainsi que ses objets personnels sont dévoilés. Il semble que l’auteur est encore là, qu’il pourrait nous surprendre, assis sur son fauteuil fétiche, un verre de vin Chilien évidement à la main. La visite a été agréable et cette maison en forme de bateau s’ouvrant sur une vue de l’océan donnerait presque envie de rester à contempler les vagues. Pour redescendre des hauteurs, nous avons pris un bus qui était conduit par un dingue ! Si si je vous assure ! Ici les habitants se marrent de voir les touristes serrant les fesses à la descente des cerros ! Le bus file à toute allure dans des rues en forme de labyrinthe avec une pente à 15%. Et voilà la Nat, agripant le bras de Lolo pour le broyer, ne sachant pas s’il faut rire ou pleurer !
Nous avons déambulé dans les rues et pu prendre à plusieurs reprises ces fameux ascenseurs et Nat ne la ramenait pas trop, car le bruit des rouages de ces oeuvres d’un autre siècle, ne lui plaisait pas vraiment.
Puis nous avons pris un bateau nous permettant de voir la baie d’un autre angle. Après tous ces moments formidables c’est autour d’une bonne bouteille de vin Chilien, que nous avons profiter de la douceur de vivre de cette ville. 







Un des nombreux ascenceurs de la ville

Pélerinage de los vasquez, il commence sur la bande d’arrêt d’urgence!


Pour découvrir la maison de Pablo Neruda et d’autres  photos de Valparaiso, cliquer dans le menu à droite



lundi 22 décembre 2014

Santiago du Chili

Santiago


Santiago du Chili est une capitale qui commence à ressembler à nos villes européennes. Beaucoup de magasins et autres boutiques sont ouverts jusque tard dans la soirée et c’est ici que nous avons pu revenir à une réalité du calendrier, c’est bientôt Noël ! Décorations dans les vitrines, musiques de circonstance, père Noël dans les rues. La ’plaza de armas’ est superbe. Palmiers, verdure, fleurs, papillons et fontaine en font un lieu bien agréable où les Santiaguinos aiment se poser.
Nous n’avons pas résisté à faire un tour par son ’mercado de mariscos’, renommé dans tout le pays. Des étals par dizaines proposent toute sortes de coquillages et poissons, tous aussi appétissant les uns que les autres, et où l'hygiène n’est pas comparable à la Bolivie. Assis à une table de stand nous avons pu déguster la fameuse ’paella’ qui est une sorte de soupe-caquelon de la mer dont ses ingrédients provenaient directement du port et pour terminer sur une touche sucrée, une jolie poignée de cerises du pays accompagnée d’un jus de fruit auront fait l'unanimité. C’est un souvenir qui est plaisant que celui de déguster des fruits si colorés au mois de décembre en se baladant en tee-shirt au soleil.




Quelques cerises pour vous en ce froid de décembre...



Les fruits du marché

L’étal de poissons supers frais !

Clin d’oeil : notre amie Ritva


Et oui, décembre en tee-shirt et glace à la main !

Plaza de Armas


Chili - San Pedro d’Atacama

Chili - San Pedro d’Atacama


San Pedro d’Atacama est la premiere ville Chilienne après le passage de la fontière, et le constraste avec la Bolivie est saisissant ! Ici c’est plus propre, plus accueillant et moins délabré en général. Après notre traversée de 4 jours au dessus de 4000m, nous redescendons à une altitude plus commune de 2700 m d’altitude et ce sera aussi notre point de chute pour que Nat retrouve ’presque la forme’. Alitée trois jours durant, Lolo a bien pris soin d’elle afin d’éviter le rapatriement sanitaire. 
San Pedro est une bourgade au milieu du désert permettant l’excursion vers la vallée de la ’luna’. Elle est aussi connue pour son marathon qui avait lieu 2 jours après notre départ. 
La vallée de la ’luna’ est un lieu particulier où une succession de paysages façonnés par le sel, le gypse, le sable et la sélénite nous offre des couleurs incroyables et des formes poussant notre imaginaire.
Le coucher de soleil dans cette vallée est au programme de toutes les agences et nous n’avons pas manqué le rendez-vous.











Sud Lipez jours 3 et 4

Jours 3 et 4 de la traversée du sud Lipez





Il apparaît sans crier garde, la vision du volcan émerveille par ses lignes parfaites

Ascension du Licancabur 5930m

Il y a des rendez-vous qui ne se manquent pas pour certain mais qui finissent au fond d’un lit sous des couvertures par 39°de fièvre pour d’autre. Ce quatrième jour dans le salar, nous avait mené au pied du géant. Ce vieux Monsieur prénommé Licancabur, du haut de ses 5930 mètres accueille le trekkeur par un message : 'ici pas d’amateur, le souffle et les jambes doivent être en pleine forme’ !
Cette ascension était inscrite sur nos tablettes depuis des années, car elle permet une vue sans pareille sur la ’laguna verde’. Mais nous avons compris depuis longtemps qu’il y a la théorie et puis la réalité.
Nat dans la nuit, a subi les assauts d’une turista sévère qui durera 4 jours. L’hygiène du refuge laissait penser que plusieurs personnes avaient été touchées par ce mal ! Fièvre, déshydratation, tension basse etc...ont eu raison de sa volonté de grimper ! C’est avec quelques larmes et regret qu’elle dû capituler ! En altitude on ne joue pas aux apprentis alpinistes ! 
Laurent est parti faire l’ascension sans oublier sa Nat. Il n’a eu aucune difficulté. Pas de mal des montagnes ou bien de ’coup de calgon’ ! Il a ramené de beaux souvenirs de la vue sur l’immensité du désert d’Atacama côté Chilien et sur les couleurs incroyables de cette laguna verde chargée d’arsenic et de cuivre, qui lui donnent cette teinte.
Après les 1300 de dénivelé et 8h30 de marche, Laurent retrouvera Nat dans le même état.
Il faudra rester au refuge 1 jour de plus avant de repartir pour San Pedro D’Atacama, afin que quelques forces reviennent pour Nat.
Il y aura d’autres volcans, d’autres sommets, le monde est grand !!!!



Vue de la Laguna verde pendant l’ascension au petit matin


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