La Paz
La Paz, plus haute capitale au monde, dont les quartiers s’étagent de 3400m à 4000m dans une sorte de chaos urbain.
Après une traversée mouvementée de la partie sud est du Lac Titicaca en bac, nous nous dirigeons vers la capitale en traversant de très beaux paysages. L’arrivée à la périphérie de la ville fut synonyme de changement de décor, la traversée de "El alto" était bien loin de ces paysages habités par les lamas et les vigognes.
Ici le terme "chaos urbain" est approprié. Ce n’est pas une capitale comme les autres. Immeubles aux constructions jamais terminées s’enchevêtrent aux taudis et tout cela baignant dans le vacarme incessant des vendeurs de la rue, des taxis et collectivos surpeuplés. Les ruelles touristiques doivent être pratiquées comme une randonnées sur sol glissant. Trottoirs défoncés aux hauteurs dépassant parfois le mètre avec une largeur de sac à dos. La Paz est un marché à ciel ouvert. Nous y avons trouvé tout le nécessaire et même au delà. De la potion magique pour guérir des maux d’estomac, en passant par des foetus de lamas censés porter bonheur aux nouvelles constructions, sans oublier la nourriture à l’élaboration douteuse servie avec des breuvrages non moins particuliers.
Une vision de la ville du haut du "el teleferico" permet de comprendre pourquoi les habitants sont si stressés. Manque d'hygiène, eau non potable, de place, d’air pur et de sécurité ne permettent pas un épanouissement des locaux.
C’est une ville énigmatique qui nous a laissé perplexes, devant cette réalité bien différente des cartes postales dont on rêvait.
Vue de la capitale depuis le teleferico
Plus de photos, notamment moins "touristiques...", dans le menu à droite.
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