Voyage sur le continent Américain: Valparaiso

Valparaiso

Sur la route qui nous menait à Valpo, comme disent les locaux, nous avons croisé des milliers de personnes en pèlerinage, pour la fête de ’los vasquez’. Curiosité : ici le pèlerinage débute sur l'autoroute !

À Valparaiso, une météo plus clémente nous attendait, mais tellement changeante comme à Santiago. Frais voir froid le matin et puis une chaleur parfois proche de 30° l'après midi pour revenir plus fraiche en fin de journée une fois le soleil passé. Un vrai jeu du chat et de la souris entre le soleil et les nuages.

La ville est surprenante. Elle baigne ses pieds dans l’océan et ses hauteurs sont habitées de maisons aux murs et aux toits colorés et cette palette de couleurs a des airs de carte postale.

Nous avions envie de découvrir ces fameux ascenseurs vieux de plus de cent ans et permettant d’accéder aux ’ceros’, petites montagnes en espagnol, ainsi que de découvrir la fameuse "Sebastiana" , maison de Pablo Neruda personnage admiré au Chili comme partout dans le monde. Quel homme ! Ecrivain, diplomate en France, prix nobel de littérature etc etc... sa demeure sur les hauteurs de la ville est tranformée en musée permettant de découvrir l’homme dans une intimité, certes toute relative, mais qui nous offre une partie de sa vie. Ses goûts, ses habitudes ainsi que ses objets personnels sont dévoilés. Il semble que l’auteur est encore là, qu’il pourrait nous surprendre, assis sur son fauteuil fétiche, un verre de vin Chilien évidement à la main. La visite a été agréable et cette maison en forme de bateau s’ouvrant sur une vue de l’océan donnerait presque envie de rester à contempler les vagues. Pour redescendre des hauteurs, nous avons pris un bus qui était conduit par un dingue ! Si si je vous assure ! Ici les habitants se marrent de voir les touristes serrant les fesses à la descente des cerros ! Le bus file à toute allure dans des rues en forme de labyrinthe avec une pente à 15%. Et voilà la Nat, agripant le bras de Lolo pour le broyer, ne sachant pas s’il faut rire ou pleurer !

Nous avons déambulé dans les rues et pu prendre à plusieurs reprises ces fameux ascenseurs et Nat ne la ramenait pas trop, car le bruit des rouages de ces oeuvres d’un autre siècle, ne lui plaisait pas vraiment.

Puis nous avons pris un bateau nous permettant de voir la baie d’un autre angle. Après tous ces moments formidables c’est autour d’une bonne bouteille de vin Chilien, que nous avons profiter de la douceur de vivre de cette ville.